Les préados, une cible ambiguë.

De nouvelles marques de beauté se sont lancées et ont choisi un nouveau créneau : les préados. C’est le cas de la lingerie avec Jours après lunes ou des cosmétiques avec Benta Berry ou Toofruit.

Si ces marchés ne sont pas saturées, ils restent fragile et placent les marques dans une position délicate : elles doivent à la fois plaire aux utilisateurs, les enfants, pour qu’ils les réclament à leurs parents, et rassurer les parents.

Les enfants sont effectivement attirés par des produits qui singent les produits destinés à des adultes (avec des codes différents de la génération supérieure) , tandis que les parents craignent que leurs enfants ne soient trop vite « sexualisés ».

Pour résoudre ce problème, les marques mettent en avant comme bénéfice l’importance de s’habituer à consommer de bons produits pour éviter le risque qu’il ne prenne par la suite, une fois seul, de mauvaises habitudes de consommation.

Du côté du produit, cela passe par l’utilisation de matières douces et protectrices ou d’ingrédients fruités, bio, …

La communication visuelle est axée sur la simplicité, l’utilisation de couleurs fraîches et de photos épurées qui véhiculent un certain naturel.

C’est le pari que n’a pas réussi à tenir la marque Jours après Lunes. Cette marque a déclenché de vives critiques aux Etats-Unis en mettant en scène leurs produits (coquets pour des petites filles, sans être coquins) d’une manière trop osée pour des mères américains. Les petites filles sont en effet très fardées, couvertes des bijoux de leur mère, et dotées de coiffures éblouissantes.

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Crédit photos © : Benta BerryToofruitJours après Lunes.

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