Depuis 2016, une nouvelle génération d’influenceurs fait parler d’elle : ils ne sont ni marseillais ni cht’i et ne postent pas depuis Dubaï car ce sont des créations numériques. Animées par des logiciels sophistiqués, elles sont dotées de personnalités façonnées par un storytelling souvent minutieusement orchestré. À l’image de Lil Miquela, première influenceuse virtuelle à avoir connu un succès planétaire, ces avatars en 3D captivent de larges audiences avec leur style de vie enviable et leurs prises de position engagées ou expertes.
Ils matérialisent l’innovation et sont sous contrôle
Pour les marques, les influenceurs virtuels offrent un terrain fertile pour l’expérimentation et l’innovation. En évitant les écueils des partenariats humains, les entreprises peuvent exercer un contrôle total sur le message véhiculé, réduisant ainsi les risques de dérapages et de bad buzz. De plus, les influenceurs virtuels représentent une opportunité de toucher la génération Z de manière naturelle et captivante, sans les contraintes liées aux personnalités réelles.
Ils n’ont pas que des qualités
Malgré leur potentiel prometteur, les influenceurs virtuels ne sont pas à l’abri des écueils. Comme le montre l’exemple de FN Meka, les dérapages et les controverses peuvent surgir, mettant en péril la réputation des marques associées. De plus, la crédibilité des influenceurs virtuels peut être remise en question, en comparaison avec leurs homologues humains, qui apportent une authenticité et une connexion émotionnelle souvent indispensables pour créer un lien durable avec le public.
Si vous souhaitez en découvrir quelques-uns, voici quelques comptes intéressants :
Aitana : cette Barcelonaise combine gaming et fitness
https://www.instagram.com/fit_aitana/?hl=fr
Ion gottlich : cet athlète bodybuildé (inspiré de Ian Ulrich) représente un cycliste pro
https://www.instagram.com/iongottlich/
Thalasya Pov : cette Indonésienne parcourt les plages, les restaurants et les studios de cinéma
https://www.instagram.com/thalasya_/