Les termes de fomo, jomo, fobo ou dcamo, ne vous disent rien ? Pas de panique on va tout vous expliquer ! Toutes jeunes et fréquemment utilisées par celle qu’on ne nomme plus, la « génération z », ces expressions traduisent les relations parfois intenses que nous entretenons avec nos chers smartphones.
Fomo, jomo, fobo, dcamo c’est quoi ce charabia ? …
FOMO, dit « fear of missing out », nourri par l’omniprésence de la technologie moderne et du réseautage social, ce terme se traduit comme la peur de rater ne serait-ce qu’une tendance, une notification ou un message. Cet état conduirait donc l’individu concerné à rester connecté des heures pour ne rien manquer !
Au contraire, la « JOMO » ou « joy of missing out », s’apparente au fait d’adhérer à la « detox digitale », au fait de refuser chaque sortie pour rester chez soi et de relâcher les appareils électroniques pour vivre la « slow life », la vie sans digital quoi !
Enfin le DCAMO, ou « don’t care about missing out ». C’est la notion qui se libère des contraintes qui pèsent sur les deux précédentes. Souvent et facilement apparentée au mode de vie stoïcien, celle-ci prônerait le fait de ne plus penser aux nouvelles tendances et news pour se laisser porter par l’indécision, un mode de vie « j’menfoutiste ».
Et notre petit favori, très révélateur de ce que vit la génération Z : le FOBO. La « fear of better option », -véritable traduction de la multiplication des possibilités et des contenus offerts aux consommateurs de nos jours- c’est le « et s’il y avait mieux ? ». En bref, ce terme traduit le fait d’avoir du mal à faire des choix par peur de ne pas obtenir la meilleure option. Ces comportements font suite à la montée des services en ligne, tels qu’Uber Eat ou Deliveroo qui proposent toujours mieux pour moins cher.
Mais, on le sait, la génération Z ce n’est pas que les RS et les selfies, être jeune c’est aussi s’engager… et alors quand tout ça s’entremêle, ça donne ça !
Mix des termes anglais « slacker » (fainéant) et du terme « activisme », le slacktivisme décrit un certain type d’activisme dit « fainéant ». Uniquement présent de manière digitale, cette catégorie d’activisme très critiquée, concernerait le fait d’aider ou de montrer son soutien à une cause de façon « inutile ». C’est partager une photo en story Instagram “en soutien” à une cause, au lieu de signer une pétition ou de descendre dans la rue
Aussi popularisée par la génération Z lors du mouvement Black Lives Matter, l’expression « être woke » avait, elle aussi, fait parler d’elle. Toujours tiré de l’anglais “woke” pour réveiller, être woke c’est être sensible et s’informer sur les causes importantes de sa génération. Concernant par exemple les discriminations raciales et de genres ou encore les inégalités femme/homme. Ce terme, c’est la traduction d’une génération « éduquée » qui cherche à en apprendre davantage sur le monde qui l’entoure.
Le terme cancel culture fait aussi son entrée dans notre vocabulaire. Celui-ci met au premier plan un nouveau mouvement ou les comportement et discours inappropriés, comme racistes ou misogynes, sont immédiatement « cancel ». C’est-à-dire boycottés en masse par les internautes. C’est Gina Carano qui incarne un ancien soldat de l’Alliance rebelle dans la série à succès The Mandalorian, et qui après avoir tenu des propos très controversés sur les réseaux sociaux, a été définitivement exclue de la galaxie Star Wars…
Vous voilà briefé sur quelques-unes des expressions de la génération Y, avant que de nouvelles ne soient créées. Affaire à suivre…