Le Solomo, c’est la réunion de SOcial, LOcal et MObile. Le terme a été popularisé par Loïc Le Meur lors de la série de conférences LeWeb’11 qui se sont tenues début décembre à Paris, mais s’agit-il vraiment d’une nouvelle tendance de fond, ou n’est-ce qu’un énième terme marketing vide de contenu ?
En effet, de plus en plus de possesseurs de smartphones se connectent à internet via leur mobile, ou utilisent leur tablette plutôt que d’autres médias (ordinateur, presse, tv), et les réseaux sociaux et business models basés sur la connectivité entre les utilisateurs continuent de croître.
Le Local, pour l’instant la moins développée de ces trois tendances, se nourrit de chacune d’elles pour exister : elle prospère grâce à la géolocalisation permise par le mobile et le désir des consommateurs d’entrer en contact plus direct avec les autres utilisateurs et les marques.
Cependant la dimension locale, si elle émerge peu à peu, reste encore confidentielle puisque selon une étude Ifop, 72% des français considèrent comme risqué le fait de diffuser sur internet en temps réel leur localisation géographique. De plus, malgré l’émergence des smartphones, de nombreux utilisateurs n’en possèdent toujours pas, ce qui freine la croissance de la géolocalisation et donc la tendance « locale ».
Cette faible croissance s’illustre notamment par le mal que Foursquare à toucher le grand public, ou le retrait des « deals » et « lieux » de Facebook.
Même si le Solomo correspond à de véritables tendances, elles ne sont pas nouvelles puisqu’elles croissent depuis plusieurs années, et le local reste à la traîne. Prophétiser l’arrivée du Solomo revient donc surtout à créer un joli buzz. Consultez ce lien.