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Sac Basic Fit : simple et génial

Depuis son arrivée sur le marché français il y a une décennie à peine, Basic Fit, la chaîne de salles de sport discount, connaît un succès continu. Avec plus de 800 salles disséminées à travers le pays, son emblématique sac à dos gris et orange est devenu un symbole marquant de la marque, reconnaissable entre […]

Depuis son arrivée sur le marché français il y a une décennie à peine, Basic Fit, la chaîne de salles de sport discount, connaît un succès continu. Avec plus de 800 salles disséminées à travers le pays, son emblématique sac à dos gris et orange est devenu un symbole marquant de la marque, reconnaissable entre mille.

Initialement distribué en tant qu’objet promotionnel aux nouveaux adhérents lors du lancement d’une salle, le sac Basic Fit a rapidement dépassé son rôle premier pour devenir un outil de marketing puissant. Son utilisation par les abonnés en salle a incité la marque à l’offrir systématiquement à tous les nouveaux abonnements, comprenant qu’il représente une dimension tangible de l’expérience client.

Résultat n°1 : Volume & Visibilité Avec environ 1,5 million de sacs en circulation en France, correspondant au volume de clients, le sac Basic Fit est devenu un objet incontournable dans le quotidien de nombreux individus. Doté de multiples poches et d’une grande practicité, il est utilisé non seulement pour se rendre à la salle de sport, mais également comme sac de transport, de randonnée ou même d’école. Sa présence omniprésente dans les transports en commun et les espaces publics garantit à la marque une visibilité accrue et constante.

 

Résultat n°2 : Appropriation et Style de Vie Au-delà de sa fonction utilitaire, le sac Basic Fit est devenu un symbole de style de vie. En l’arborant, les clients affichent leur appartenance à une communauté et à un mode de vie axé sur la santé et le bien-être. Dépourvu de logos ostentatoires ou de marques de sport de Portland ou Herzogenaurach, le sac incarne une esthétique minimaliste et un brin rebelle, propulsant son porteur au rang d’ambassadeur de la marque.

Résultat n°3 : Star des Réseaux Sociaux Sur les réseaux sociaux, le sac Basic Fit est devenu une véritable sensation. Des comptes dédiés lui sont consacrés, où les propriétaires le mettent en scène dans diverses situations de leur vie quotidienne. Des demandes en mariage aux voyages autour du monde, le sac devient le protagoniste de nombreuses histoires, suscitant l’intêret et l’envie de milliers d’internautes. Sa popularité est telle que certains achètent le sac, même sans être clients de Basic Fit, sur son site ou sur des plateformes de revente en ligne pour arborer ce symbole de coolitude.

En conclusion, le succès du sac Basic Fit réside dans sa capacité à incarner bien plus qu’un simple accessoire. Il symbolise un mode de vie sain, une communauté engagée et une esthétique intemporelle, faisant de lui un incontournable dans le paysage urbain contemporain.

Shein vs Temu : duel de nouveaux géants

Shein vs Temu : Le Duel des Géants du E-commerce Low Cost Dans l’arène effrénée du commerce en ligne, deux titans chinois se disputent la suprématie avec une férocité sans précédent : Shein et Temu. Ces mastodontes de l’e-commerce ont déployé des stratégies redoutables pour dominer le marché grâce à leurs prix mini, redéfinissant ainsi […]

Shein vs Temu : Le Duel des Géants du E-commerce Low Cost

Dans l’arène effrénée du commerce en ligne, deux titans chinois se disputent la suprématie avec une férocité sans précédent : Shein et Temu. Ces mastodontes de l’e-commerce ont déployé des stratégies redoutables pour dominer le marché grâce à leurs prix mini, redéfinissant ainsi les normes du low cost. Plongeons dans l’arène et observons de près le duel entre ces deux colosses.

Points Communs :

  1. Produits à Faible Qualité, Prix Mini : Shein et Temu ont bâti leur empire sur la commercialisation de produits de qualité souvent discutable, mais à des prix défiant toute concurrence. La Chine étant leur principale source de fabrication, ils bénéficient de coûts de production extrêmement bas.
  2. Stratégies de Marketing Digitales Agressives : Ces entreprises ont su exploiter habilement le pouvoir des médias sociaux et des influenceurs pour promouvoir leur vaste gamme de produits. Des campagnes de marketing numérique agressives sont leur fer de lance, attirant ainsi une clientèle mondiale.
  3. Utilisation de la Gamification : Shein et Temu ont recours à la gamification pour fidéliser leur clientèle. Des jeux interactifs offrant des récompenses alléchantes, comme des bons d’achat et des promotions exclusives, maintiennent les consommateurs captivés et les incitent à revenir régulièrement.

 

Shein :

Shein a émergé comme un géant de la mode en ligne, générant des chiffres impressionnants : un chiffre d’affaires de 23 milliards de dollars en 2022 et une valorisation de 66 milliards de dollars en mai 2023. Fondée en 2008, cette entreprise basée à Singapour a su conquérir plus de 150 pays grâce à son modèle de vente en propre, offrant une rapidité de production et une réactivité exceptionnelles.

Temu :

Plus jeune que son rival, Temu se positionne en tant que marketplace généraliste, reliant directement fabricants et consommateurs. Bien que ses pertes soient estimées à 3,65 milliards de dollars en 2023, sa valorisation atteint 190 milliards de dollars. Appartenant au groupe chinois PDD Holdings, Temu mise sur la diversité de son offre pour séduire les consommateurs, s’étendant sur 48 marchés depuis sa création en septembre 2022.

Différences Majeures :

  1. Modèle d’Affaires : Shein est un détaillant en ligne intégré verticalement, tandis que Temu opère en tant que marketplace, permettant à des vendeurs tiers de commercialiser leurs produits.
  2. Domaines d’Activité : Shein se concentre principalement sur la mode et les accessoires, tandis que Temu élargit son offre à un éventail plus large de verticales, incluant la décoration, la beauté, les jouets, le sport, et plus encore.
  3. Expérience et Poids Financier : Shein, avec ses seize ans d’expérience et son chiffre d’affaires massif, possède une assise solide, tandis que Temu, plus récent sur le marché, doit encore prouver la pérennité de son modèle.

Alors que ces deux géants du e-commerce se livrent une bataille sans merci, ils font face à des défis communs après avoir probablement accéléré la fin de certaines marques de mode ; nous allons observer avec soin les évolutions de Shein qui souhaite devenir une place de marché et la rentabilité de Temu.

6 nuances de greenwashing

Nous connaissons tous des exemples frappants de Greenwashing, certains d’entre eux ont gagné le prix Pinocchio ; nous allons aujourd’hui décortiquer six termes colorés du monde du marketing environnemental. Attachez vos ceintures, ça va secouer ! Greenhushing : Le Mutisme Écologique Imaginez le greenwashing, mais en version muette. Certaines marques choisissent de se la jouer […]

Nous connaissons tous des exemples frappants de Greenwashing, certains d’entre eux ont gagné le prix Pinocchio ; nous allons aujourd’hui décortiquer six termes colorés du monde du marketing environnemental. Attachez vos ceintures, ça va secouer !

  1. Greenhushing : Le Mutisme Écologique Imaginez le greenwashing, mais en version muette. Certaines marques choisissent de se la jouer discrètes sur leurs efforts écologiques, préférant rester dans l’ombre plutôt que de se retrouver sous les projecteurs des associations écologistes. C’est comme jouer à cache-cache avec la planète, mais avec moins de rires et plus de culpabilité.
  2. Greenshifting : L’Inversion des Responsabilités Ah, le greenshifting, cette pratique qui consiste à faire porter le chapeau au consommateur pour les dégâts environnementaux. C’est comme si un pétrolier disait : « Vous voulez réduire vos émissions ? Super, mais on ne vous dira pas que 96 % de nos dépenses vont encore dans le pétrole et le gaz. À vous de jouer ! ». Un peu comme donner un balai à quelqu’un pour nettoyer une marée noire.
  3. Greencrowding : L’Art de se Fondre dans la Masse Le greencrowding, c’est un peu comme se faufiler dans une foule pour éviter de se faire remarquer. Certaines grandes entreprises se regroupent dans des alliances écologiques pour se donner une façade verte, mais les chiffres révèlent souvent une réalité beaucoup moins écolo. C’est comme si un loup se déguisait en mouton pour passer incognito.
  4. Greenligthing : L’Arbre Qui Cache la Forêt Ah, le greenligthing, cette stratégie qui consiste à pointer du doigt les projets écologiques pour mieux cacher les activités nuisibles. Les constructeurs automobiles qui vantent leurs voitures électriques tout en continuant à produire en masse des véhicules polluants en sont de bons exemples. C’est un peu comme si quelqu’un se vantait d’avoir recyclé une canette tout en jetant des sacs plastiques par la fenêtre de sa voiture électrique.
  5. Greenlabelling : Le Marketing Vert Le greenlabelling, c’est un peu comme mettre du maquillage sur un cochon et prétendre que c’est un panda. Certaines marques utilisent des emballages écologiques et des termes trompeurs pour donner l’impression que leurs produits sont verts, même s’ils sont aussi écolos qu’une voiture de course dans une réserve naturelle. C’est comme mettre un autocollant « Bio » sur un hamburger et espérer que personne ne remarque la différence.
  6. Greenrinsing : Entretenir la Confusion Ah, le greenrinsing, cette pratique qui consiste à changer régulièrement ses objectifs environnementaux pour mieux embrouiller tout le monde. Coca-Cola, par exemple, a décidé de diviser par deux son objectif d’utilisation de matériaux recyclés, comme si réduire ses efforts environnementaux était une nouvelle mode. C’est comme si quelqu’un changeait de résolution chaque semaine pour éviter de faire le ménage chez lui.

Voilà, vous êtes maintenant prêts à naviguer dans les eaux trop souvent troubles du marketing environnemental !

Rien n’est trop beau pour Youkie

Dans un monde où le luxe ne connaît pas de limites, nos fidèles compagnons à quatre pattes ne sont pas en reste. Des boutiques sophistiquées aux spas raffinés, en passant par les hôtels cinq étoiles et les accessoires de créateurs, le marché du luxe pour animaux domestiques est en plein essor. À travers des initiatives […]

Dans un monde où le luxe ne connaît pas de limites, nos fidèles compagnons à quatre pattes ne sont pas en reste. Des boutiques sophistiquées aux spas raffinés, en passant par les hôtels cinq étoiles et les accessoires de créateurs, le marché du luxe pour animaux domestiques est en plein essor. À travers des initiatives comme Alpha, Le Tapis Rouge et les offres exclusives de marques de renom telles que Versace et Hermès, nos amis à poils sont choyés comme jamais auparavant.

  1. « Alpha :le Paradis sur Terre pour Nos Compagnons à Poils »
    • Découvrez comment Alpha a révolutionné le concept du bien-être animal en offrant un éventail de services allant du spa luxueux à la crèche chic pour nos amis à quatre pattes.
  2. « Le Tapis Rouge Paris : Quand le Confort Rencontre l’Élégance »
    • Explorez la genèse de la marque Le Tapis Rouge Paris, qui s’engage à offrir le summum du confort et du style avec sa ligne de tapis haut de gamme pour chiens et chats.
  3. « Du Luxe à la Loufoquerie : Les Accessoires Haute Couture pour Animaux »
    • Plongez dans l’univers extravagant des accessoires de luxe pour animaux domestiques, où les marques comme Versace et Moncler rivalisent pour habiller nos amis à poils avec élégance et excentricité.
  4. « Les Dégustations Gourmandes et Autres Excentricités : quand Nos Animaux Vivent la Dolce Vita »
    • Explorez les menus dégustation gastronomiques et les services de luxe proposés aux animaux de compagnie, de Dogue à San Francisco à Dog Chef en Belgique, où le bien-être culinaire des boules de poils est au cœur de l’expérience.
  5. « De la Nuit à la Maison aux Voyages en Jet Privé : l’Exclusivité du Luxe Animalier »
    • Découvrez comment les marques de luxe étendent leur territoire en offrant des expériences uniques, telles que les cours d’adaptation au vol de VistaJet et les lits sur mesure d’Hermès, pour assurer le confort et le style de nos compagnons à poils, même en déplacement.

Conclusion : Alors que le monde du luxe pour animaux domestiques continue de s’épanouir, il est clair que nos fidèles compagnons méritent le meilleur. Que ce soit à travers des initiatives innovantes ou des produits exclusifs, le luxe animalier redéfinit la notion de chouchoutage et célèbre l’amour inconditionnel que nous portons à nos amis à quatre pattes.

Armée allemande: sauver le soldat 2.0

Dans un monde où les campagnes de recrutement militaire sont souvent aussi stimulantes qu’une feuille de calcul Excel, l’armée allemande a fait le choix audacieux de changer la donne avec sa série vidéo « Die Rekruten ». Imaginez-vous, douze recrues fraîchement débarquées dans le monde rigoureux de la formation militaire, filmées sous tous les angles, 24 heures […]

Dans un monde où les campagnes de recrutement militaire sont souvent aussi stimulantes qu’une feuille de calcul Excel, l’armée allemande a fait le choix audacieux de changer la donne avec sa série vidéo « Die Rekruten ». Imaginez-vous, douze recrues fraîchement débarquées dans le monde rigoureux de la formation militaire, filmées sous tous les angles, 24 heures sur 24. Oui, c’est aussi intense que cela en a l’air.

Diffusée sous la forme d’un reality soap, cette série a révolutionné la manière dont nous percevons l’armée. Plus de bottes cirées et de saluts solennels, place aux moments authentiques et souvent hilarants de la vie militaire. Car ici, pas de script pré-écrit, juste des moments bruts et réels. Et devinez quoi ? Ça a marché !

Chaque jour, à 17 heures, un nouvel épisode était publié sur YouTube, invitant le public à découvrir les hauts et les bas de la vie militaire. Et laissez-moi vous dire que les bas étaient parfois vraiment bas. Mais c’est précisément cette authenticité qui a captivé les spectateurs. Ils ont pu voir les recrues dépasser leurs limites, découvrir leurs forces intérieures et parfois même faire face à l’absurdité de la vie militaire avec un sourire en coin.

Bien sûr, une telle entreprise n’était pas bon marché. Avec un budget initial de plus de 6 millions d’euros, cette campagne aurait pu faire trembler plus d’un comptable. Mais les résultats ont été spectaculaires. Des centaines de milliers de jeunes ont été touchés, et le nombre de candidatures pour rejoindre les rangs de la Bundeswehr a grimpé en flèche.

Mais soyons honnêtes, cette série n’a pas fait l’unanimité. Certains ont critiqué son coût élevé et le fait qu’elle aurait banalisé la vie militaire. D’autres ont souligné qu’elle ignorait les défis réels auxquels sont confrontés les soldats, comme le stress des déploiements à l’étranger. Mais au final, ces critiques n’ont pas réussi à éclipser le succès de la série.

Avec plus de 270 000 abonnés, 150 000 commentaires et 670 000 évaluations positives, « Die Rekruten » est devenue une véritable sensation des médias sociaux en Allemagne. Et surtout, elle a atteint son objectif : séduire une nouvelle génération et briser les stéréotypes sur l’armée. Car oui, l’armée peut être sérieuse, mais elle peut aussi avoir un sens de l’humour. Et c’est peut-être cela qui a rendu cette campagne si irrésistible pour la génération Z.

FOOH : quand le fake devient tendance

Si vous passez trop de temps sur Linkedin vous avez certainement vu des gens s’extasier sur des opérations de street marketing à couper le souffle que personne dans le quartier ou la ville n’a vues. Et pour cause, ces opérations ont été conçues à partir d’effets spéciaux et d’images générées par ordinateur. Ces videos hyperréalistes […]

Si vous passez trop de temps sur Linkedin vous avez certainement vu des gens s’extasier sur des opérations de street marketing à couper le souffle que personne dans le quartier ou la ville n’a vues. Et pour cause, ces opérations ont été conçues à partir d’effets spéciaux et d’images générées par ordinateur. Ces videos hyperréalistes sont diffusées et mettent en avant un produit dans une ville, un quartier ou un monument célèbre pour que chacun se demande si cette opération est réelle ou pas. Plus cette illusion est à la fois incroyable et réelle, plus le buzz peut devenir puissant.

Cette réalité augmentée a de nombreux avantages :

  1. La créativité n’a plus de limite

Cette convergence entre réel et illusion permet aux créatifs d’explorer de nouveaux horizons narratifs, En éliminant les contraintes traditionnelles de lieu et de disponibilité, le FOOH donne naissance à des campagnes publicitaires qui défient les attentes et captivent l’imagination.

  1. Un format court pour une portée immense

Aligné sur les tendances du snack content et du short video content, le FOOH répond à la demande croissante d’un contenu concis et visuel. Les consommateurs recherchent des formats captivants qui captent leur attention dès les premières secondes, et le FOOH répond parfaitement à cette exigence.

  1. Engagement et viralité pas du tout virtuelle

L’un des principaux attraits du FOOH réside dans sa capacité à capturer instantanément l’attention des utilisateurs. En combinant réalité et illusion, ces publicités suscitent l’émerveillement et l’interrogation, incitant les internautes à aimer, commenter, et partager. Cette forte interaction crée un lien émotionnel avec le public, favorisant un engagement profond et une diffusion virale sur les réseaux sociaux.

  1. Des Économies financières et écologiques

En plus de son impact créatif et émotionnel, le FOOH présente des avantages financiers significatifs. En évitant les coûts associés à la publicité extérieure classique, tels que la production, l’affichage physique et la location d’emplacements, le FOOH permet aux annonceurs de réaliser des économies substantielles tout en minimisant leur empreinte environnementale.

 

Jacquemus transforme ses sacs en voiture

 

 

Maybelyne maquille les bus et métros de Londres

Napoleon s’affiche sur l’Arc de Triomphe pour la sortie de son film

Cette nouvelle forme publicitaire révolutionnaire fusionne réalité et illusion pour créer des expériences hyperimmersives. Si les marques veulent exploiter ce format dans le futur elles devront être honnêtes et transparentes sur l’utilisation des images crées sous IA.

L’effet Snoop : les marques gagnent en Swag

Dans l’univers sans fin des ambassadeurs de marque, une figure émerge comme un aimant captivant: Snoop Dogg. Ce rappeur emblématique, pionnier du gangsta rap a su s’imposer naturellement comme un choix de prédilection pour des marques majeures à la recherche de visibilité et de charisme. Nous allons explorer ses recettes et plonger dans son univers […]

Dans l’univers sans fin des ambassadeurs de marque, une figure émerge comme un aimant captivant: Snoop Dogg. Ce rappeur emblématique, pionnier du gangsta rap a su s’imposer naturellement comme un choix de prédilection pour des marques majeures à la recherche de visibilité et de charisme. Nous allons explorer ses recettes et plonger dans son univers énigmatique et lucratif !

Commençons par Sodastream, la marque qui transforme l’eau du robinet en eau pétillante dans le monde entier.  Pour gagner en saveur, personnalité et exprimer des bénéfices écologiques,  Snoop Dogg s’est mis en scène dans sa cuisine et son salon avec décalage et toupet pour nous présenter avec humour un discours de marque écolo qui est immédiatement gagné en authenticité et coolitude.

 

Après l’eau, le feu : Snoop a en main le briquet Ultime de Bic avec Martha Stewart dans le spot Pass it. Elle lui donne le briquet pour allumer tout type de flamme dans des endroits difficiles d’accès tout en tenant les doigts éloignés. Snoop nous fait une démonstration produit Procterienne sans jamais allumer son objet de prédilection.

Just Eat s’est d’abord concentré sur le son en remixant son jingle « Did somebody say Just Eat » puis Snoop apparait tel le roi de la coolitude. Avec son charme naturel, il est assis à l’arrière d’une moto de biker customisée ou se repose dans un lit en forme de coquillage géant récupérant sa commande.

 

Snoop sait sortir des formats publicitaires classiques en annonçant au mois de novembre qu’il arrêtait « la fumée » :

 

 

Snoop Dogg n’est pas qu’une pancarte publicitaire qui sait nous surprendre et faire sourire à chaque, il a crée ou animé des émissions TV, lance des marques  qui durent (cannabis, céréales sans gluten, boutique de vêtements…) dont une dédiée aux chiens, Snoop doggy Doggs. Son credo est simple : « si mes chiens ne sont pas cools, je ne suis pas cool ». il propose ainsi gamelles, jouets, vêtements, colliers… pour que les animaux aient le même swag que leur maitre.

Son charisme inné, sa personnalité décontractée et son sens du style en font un choix évident pour attirer l’attention et gagner en décontraction. On a hâte de l’écouter commenter les JO de Paris sur NBC et on rêve de voir à la même place sur France TV Joe star ou Orelsan à la place de Michel Drucker.

Only Fans: quand le contenu très intime devient payant

La dernière fois que nous avons aperçu Michel Houellebecq, il se plaignait d’avoir tourné dans un film porno diffusé sur Onlyfans à l’insu de son plein grès. Cela nous a motivé à découvrir ce réseau social (sans aller jusqu’à visionner ce film). Cette plateforme permet à des créateurs de contenus (coachs sportifs, musiciens, instructeurs au […]

La dernière fois que nous avons aperçu Michel Houellebecq, il se plaignait d’avoir tourné dans un film porno diffusé sur Onlyfans à l’insu de son plein grès. Cela nous a motivé à découvrir ce réseau social (sans aller jusqu’à visionner ce film).

Cette plateforme permet à des créateurs de contenus (coachs sportifs, musiciens, instructeurs au sens large) de monnayer l’accès à leur contenu avec des formules d’abonnement.

OnlyFans fonctionne sur un modèle de revenus partagés entre les créateurs et la plateforme. Les créateurs fixent leurs propres tarifs d’abonnement mensuel pour accéder à leur contenu exclusif, tandis qu’OnlyFans prélève une commission de 20% sur les revenus générés. Cette structure incitative a encouragé de nombreux créateurs à rejoindre la plateforme, attirés par la perspective de monétiser leur contenu de manière directe et transparente. Le fan, lui, a accès à du contenu plus exclusif qu’Instagram ou TikTok car comme il n’y a aucune censure, tout type de contenu qui ne pourrait être diffusé sur les réseaux classiques et gratuits peut y être publié.

Tout est monnayé avec des abonnements de 5 à 50 $. Le follower devient client et s’il ne paye pas, son feed reste vierge.

Le follower ou client est de plus en plus nombreux : après une énorme progression pendant le confinement, OnlyFans gagne désormais 500 000 nouveaux utilisateurs par jour et rassemble 170 millions d’utilisateurs. Ils sont majoritairement masculins et âgés entre 35 et 44 ans.

Les créateurs sont plus jeunes et majoritairement créatrices. Ils sont loin de toucher.autant que Blac Chyna, créatrice vedette avec plus de 20 millions de dollars de revenus par annuels ou Bella Thorne qui a gagné plus d’1 million de dollars 24heures après avoir ouvert son compte ; le revenu moyen est de 180 dollars par mois.

Leur stratégie est souvent triple :

  1. Engagement Constant:
    Les créateurs les plus performants maintiennent un engagement constant avec leur public en publiant régulièrement du contenu exclusif, en interagissant avec leurs abonnés par le biais de messages personnalisés et de sessions de questions-réponses en direct.
  2. Diversification du Contenu:
    Pour fidéliser leur base d’abonnés, les stars d’OnlyFans diversifient leur contenu en proposant une variété de formats, tels que des photos, des vidéos, des messages vocaux, et même des cours en ligne ou des tutoriels exclusifs.
  3. Promotion sur les Réseaux Sociaux:
    Les créateurs utilisent activement les réseaux sociaux pour promouvoir leur contenu OnlyFans et attirer de nouveaux abonnés. Des plateformes telles que Twitter, Instagram et TikTok sont des outils puissants pour renforcer la visibilité et l’engagement.

 

OnlyFans a évolué bien au-delà de sa réputation initiale, devenant une plateforme incontournable pour les créateurs de contenu cherchant à monétiser leur travail vis à vis de leurs communautés. Avec son modèle économique innovant et ses pratiques exemplaires de stars, y compris celles de l’industrie du X, OnlyFans continue de redéfinir les normes de l’industrie du divertissement en ligne.

Les Influenceurs Virtuels : révolution digitale ou illusion de communication ?

  Depuis 2016, une nouvelle génération d’influenceurs fait parler d’elle : ils ne sont ni marseillais ni cht’i et ne postent pas depuis Dubaï car ce sont des créations numériques. Animées par des logiciels sophistiqués, elles sont dotées de personnalités façonnées par un storytelling souvent minutieusement orchestré. À l’image de Lil Miquela, première influenceuse virtuelle à […]

 

Depuis 2016, une nouvelle génération d’influenceurs fait parler d’elle : ils ne sont ni marseillais ni cht’i et ne postent pas depuis Dubaï car ce sont des créations numériques. Animées par des logiciels sophistiqués, elles sont dotées de personnalités façonnées par un storytelling souvent minutieusement orchestré. À l’image de Lil Miquela, première influenceuse virtuelle à avoir connu un succès planétaire, ces avatars en 3D captivent de larges audiences avec leur style de vie enviable et leurs prises de position engagées ou expertes.

 

Ils matérialisent l’innovation et sont sous contrôle

Pour les marques, les influenceurs virtuels offrent un terrain fertile pour l’expérimentation et l’innovation. En évitant les écueils des partenariats humains, les entreprises peuvent exercer un contrôle total sur le message véhiculé, réduisant ainsi les risques de dérapages et de bad buzz. De plus, les influenceurs virtuels représentent une opportunité de toucher la génération Z de manière naturelle et captivante, sans les contraintes liées aux personnalités réelles.

Ils n’ont pas que des qualités

Malgré leur potentiel prometteur, les influenceurs virtuels ne sont pas à l’abri des écueils. Comme le montre l’exemple de FN Meka, les dérapages et les controverses peuvent surgir, mettant en péril la réputation des marques associées. De plus, la crédibilité des influenceurs virtuels peut être remise en question, en comparaison avec leurs homologues humains, qui apportent une authenticité et une connexion émotionnelle souvent indispensables pour créer un lien durable avec le public.

 

Si vous souhaitez en découvrir quelques-uns, voici quelques comptes intéressants :

Aitana : cette Barcelonaise combine gaming et fitness
https://www.instagram.com/fit_aitana/?hl=fr

Ion gottlich : cet athlète bodybuildé (inspiré de Ian Ulrich) représente un cycliste pro
https://www.instagram.com/iongottlich/

Thalasya Pov : cette Indonésienne parcourt les plages, les restaurants et les studios de cinéma
https://www.instagram.com/thalasya_/

Plus profond, plus zen, plus classe

Parmi les nombreuses révolutions que connait l’univers du tourisme, nous voulions mettre en lumière un signal faible et révélateur de notre société : le tourisme sous-terrain. Il ne s’agit plus de partir en exploration interdite dans les catacombes ou à grande sensation avec la spéologie mais de s’adresser à des consommateurs en recherche de sérénité […]

Parmi les nombreuses révolutions que connait l’univers du tourisme, nous voulions mettre en lumière un signal faible et révélateur de notre société : le tourisme sous-terrain. Il ne s’agit plus de partir en exploration interdite dans les catacombes ou à grande sensation avec la spéologie mais de s’adresser à des consommateurs en recherche de sérénité et de zen redéfinir l’expérience du voyage et du bien-être en leur offrant des sanctuaires d’évasion loin de l’agitation de la surface.

À Londres, l’été 2023 a vu l’ouverture de Zedwell, un hôtel souterrain révolutionnaire. Conçues comme des « cocons souterrains » par des experts du sommeil, les chambres éliminent toutes les distractions du monde extérieur. Sans fenêtres ni gadgets, elles offrent un environnement propice au repos profond et à la restauration, grâce à des murs antibruit et un éclairage basé sur le rythme circadien.

En Australie, l’hôtel Continental Sorrento a inauguré en avril 2023 un spa et un bain souterrains, incluant une salle de thérapie par le sel, des piscines froides et des bains minéraux chauffés par géothermie. Pour Nik Karalis, architecte principal chez Woods Bagot, cette association entre santé et hôtel est profondément ancrée, rappelant que les hôtels ont toujours été des lieux de refuge et de rétablissement.

À Londres, The Londoner a plongé huit niveaux sous terre pour devenir le premier « hôtel iceberg » de la ville, offrant une multitude d’espaces souterrains incluant une salle de bal, un cinéma, une piscine et un spa. De même, l’hôtel Claridge’s a révélé en 2022 son centre de bien-être souterrain, creusant cinq étages pour accueillir des installations telles qu’un hammam, une piscine et sept salles de soins.

 

En Lituanie, le complexe Boksto 6 à Vilnius a récemment intégré un spa souterrain conçu par Studio Seilern Architects. Niché dans les vastes caves en briques d’un site protégé par l’UNESCO, ce spa offre un calme absolu, une retraite bienvenue du tumulte du monde moderne.

Cette tendance révèle un besoin de se déconnecter, de se ressourcer et de se recentrer. En permettant aux clients de s’évader de l’agitation de la vie en surface, ces hôtels et spas souterrains ouvrent la voie à une nouvelle ère de tranquillité et de bien-être dans le monde du tourisme.

Le crowdfunding, un ado qui a bien grandi

Bonjour Nicolas, tu observes et contribues au développement du crowdfunding depuis près de 15 ans ; quel regard portes-tu sur l’explosion de ces nouvelles solutions de financement ? Est-ce toujours une utopie alors qu’il représente plus de 2,5 milliards collectés par an ? Je m’intéresse effectivement depuis très longtemps à ce que je caractérise comme un mariage particulier […]

Bonjour Nicolas, tu observes et contribues au développement du crowdfunding depuis près de 15 ans ; quel regard portes-tu sur l’explosion de ces nouvelles solutions de financement ? Est-ce toujours une utopie alors qu’il représente plus de 2,5 milliards collectés par an ?

Je m’intéresse effectivement depuis très longtemps à ce que je caractérise comme un mariage particulier entre le financement de la création d’un projet ou d’une entreprise et les innombrables perspectives qu’offre Internet. Après avoir accompagné plusieurs dizaines de projets, je suis autant convaincu du potentiel du crowdfunding que de la difficulté et des écueils d’une campagne.

A l’origine, le crowdfunding était perçu comme une utopie.
Il faut rappeler qu’il est né peu après la crise financière de 2007 et la chute de Lehman Brother. Une prise de conscience a alors eu lieu à trois niveaux : l’épargne peut être investie dans des produits douteux voir néfaste pour l’environnement, la montée en puissance des réseaux sociaux et de l’économie collaborative (Blablacar, Ruche qui dit oui, Airbnb) et enfin tout ce qui s’appuyait sur les circuits courts comme Uber. Facebook et les réseaux sociaux gagnaient en importance, on ne mesurait pas encore le potentiel qu’offrait internet de déplacer le centre de gravité de financement;  Il allait permettre de se présentant sans filtre ni intermédoaire devant les internautes. On parlait d’utopie, de financement de micro-projets ou d’effet de mode.

C’est intéressant de mettre en perspective cette période à aujourd’hui où les plateformes de crowdfunding ont “pignon sur rue “. Les dernières études des montants collectés par l’association Financement Participatif France et le cabinet Mazars tablent sur des montants collectés autour de 2,5 milliards collectés. C’est tout une industrie qui a émergé, bousculant jusqu’alors le monopole bancaire. Aujourd’hui, , des dizaines de Fintech se créent par ailleurs chaque année. Ainsi, on est passé de la vision par les acteurs d’en place, d’une utopie non viable, à un système en place où la France est l’un des leaders européens. Plusieurs milliers de projets y sont financés chaque année. Tout n’est pas rose, mais c’est intéressant de prendre du recul et de voir cela. Aujourd’hui, ce sont les banques qui promeuvent le financement participatif et les organismes d’État. De plus, les utilisateurs connaissent beaucoup mieux le fonctionnement du crowdfunding. Une partie importante d’entre eux reviennent régulièrement sur les plateformes pour y financer des projets ou pour porter un projet eux-mêmes.  Les plateformes ont gagné en expertise, en qualité de formation et en modération, elles informent et accompagnent mieux les porteurs de projet. À mesure qu’elles se sont démocratisées, les campagnes de crowdfunding se sont professionnalisées pour devenir de véritables outils de développement entrepreneurial.

En dessous de 20 000 euros, les porteurs de projet peuvent encore réussir à mobiliser leur réseau proche (ce qu’on appelle le « love money ») et un petit cercle de gens intéressés par le sujet ou le service proposé. Au-delà de ce seuil, la réussite de la campagne requiert des compétences plus approfondies (communication Online, marketing digital, mécaniques de « gamification » et de motivation), ainsi que deux autres ingrédients essentiels dont l’importance est parfois sous-estimée : l’énergie et le temps.

 

On est d’accord, le crowdfunding est devenu une alternative concrète et exige en retour une certaine maîtrise de sa communication. Existe-t-il une recette clé de succès ?

Le crowdfunding n’a rien de magique ou systématique. Poster son projet sur une plateforme ne suffit pas, cela demande engagement et préparation car c’est une opération de communication complète. Le porteur de projet doit conquérir sa liberté de créer et d’entreprendre en allant vers son public et son marché. Heureusement, une préparation pertinente et un investissement, même compact, dans la communication sont souvent gages de succès. Le choix de la plateforme, la définition d’un projet concret, clair et concis, l’établissement d’une stratégie digitale, la création de contenus de qualité partageable et la capacité du porteur de projet à rassembler autour de son projet sont déterminants pour la réussite d’une campagne. Elle met à l’épreuve les capacités de mobilisation et d’animation de l’entrepreneur. C’est un test grandeur nature du produit et de l’homme.

 

Y’a-t-il une campagne dont la réussite t’a surpris ?

Autant la préparation peut rassurer sur la suite, mais on n’est jamais sûr qu’une campagne atteindra et dépassera son objectif. C’est toujours un challenge. Je pourrais ainsi citer Demain, le documentaire de Cyril Dion et Mélanie Laurent, dont l’engouement a surpris tout le monde, y compris les membres de la plateforme KissKissBankBank. Autant on pouvait penser que le projet était capable de fédérer, vu le sujet et l’enjeu, autant voir l’intensité de cette vague de dons dès le démarrage de la campagne était une surprise. L’objectif des 200 000 € a ainsi été atteint en à peine 48 h pour atteindre en fin de campagne près de 450 000 €. Aujourd’hui encore, on parle de cette campagne, comme celle qui a permis au crowdfunding de passer un cap.

La page Kisskissbankbank :  https://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/demain-le-film

 

Quelle fût ta plus grande peur lors d’une campagne ?

C’était sans doute aussi sur un autre documentaire. Nous étions à 95 % de l’objectif le dernier jour de campagne. Nous avions travaillé d’arrache-pied sur cette campagne depuis des mois et ne pouvions imaginer échouer, si près du but. À court d’idées, nous avons été soulagés qu’une contribution importante d’un partenaire financier arrive et avons même pu dépasser l’objectif du départ.

 

Et si tu devais nous raconter ta plus grande satisfaction ou joie ?

Une campagne fin 2022 : j’ai accompagné une jeune youtubeuse handicapée, qui a mené une campagne pour financer une partie de son documentaire.
La voir réussir sa campagne avec son frère était une grande joie pour moi. Quand tu sais qu’elle n’est quasiment pas capable de bouger un muscle, la voir créer, imaginer, s’engager dans ses projets, c’est très impressionnant.

 

 

La page Kisskissbankbank :  Ma dose d’espoir ✌️? https://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/ma-dose-d-espoir-documentaire/tabs/comments

 

Quel dernier conseil donnerais-tu ?

Stop à l’improvisation !
Une campagne bien préparée, c’est près de 78 % de chances de réussite sur Ulule en 2022.  Une campagne de financement participatif, c’est un marathon au rythme du sprint. Mais le jeu en vaut la chandelle. N’ayez pas peur de vous entourer d’une équipe, de demander, de faire confiance et surtout de vous faire confiance. On n’a jamais dit que cela serait facile mais vous sortirez grandi de cette expérience avant tout humaine.

 

Le site de Nicolas : https://www.leguideducrowdfunding.com/
Son dernier livre sur Amazon : https://amzn.to/3ILeOxO

 

Les roubignoles, un sujet marketing à part entière

Il y a six ans, Roselyne Bachelot donnait dans une émission TV un conseil beauté aux hommes : se raser les poils pubiens pour que leur sexe paraisse plus grand. Philips utilisait le même argument dans ses publicités pour ses épilateurs pour les hommes. Depuis, les marques ont gagné en subtilité et le marché en […]

Il y a six ans, Roselyne Bachelot donnait dans une émission TV un conseil beauté aux hommes : se raser les poils pubiens pour que leur sexe paraisse plus grand. Philips utilisait le même argument dans ses publicités pour ses épilateurs pour les hommes. Depuis, les marques ont gagné en subtilité et le marché en consommateurs.

Dans son étude de 2023, l’Ifop nous dévoile que les hommes portent un regard sur leur corps et que l’épilation est devenue un incontournable de leur routine de soins. Les poils (en dehors de la barbe) ne sont plus un signe de virilité et l’épilation des zones intimes touchent une majorité d’entre eux. Ainsi, 55% des hommes s’épilent les parties intimes dont 14% intégralement. Si les femmes s’épilent majoritairement pour des raisons esthétiques (55%), les motifs des hommes sont plus multiples et ne peu liées à des pratiques religieuses ou une volonté de ressembler aux acteurs pornos. La première raison est personnelle et concerne  les sensations (53% des épilés), la deuxième est liée au partenaire: améliorer les pratiques sexuelles (50%) et lui faire plaisir(43%).

Et pour s’épiler cette zone extrêmement sensible, il faut être bien équipé ; le rasoir peut se révéler dangereux et les crèmes d’épilation des zones plus classiques non adaptées à des poils particuliers. Certaines marques l’ont bien compris et réussissent à parler aux adeptes de l’épilation et aux nouveaux venus.

Veet, marque experte dans l’épilation des deux sexes a présenté un monde onirique et sensible avec deux boules inséparables qui découvrent des paysages fantastiques et font miroiter des sensations grisantes.

 

Dernière arrivée et plus petite sur ce marché, Cherries a su créer une connivence avec ses communautés avec une sémantique engageante et connivente. P
our découvrir le case study  complet :

 

Un monde sans fin : un best seller toutes catégories

Si vous cherchez le livre en tête des ventes de l’année 2022, ne cherchez pas du côté des locomotives de l’édition (Guillaume Mussot, Michel Houellebecq ou Virginie Despentes) ou des stars des Mangas (Naruto ou One Piece). Le gagnant est en effet une bande dessinée particulière : le monde sans fin de Jean-Marc Jancovici et […]

Si vous cherchez le livre en tête des ventes de l’année 2022, ne cherchez pas du côté des locomotives de l’édition (Guillaume Mussot, Michel Houellebecq ou Virginie Despentes) ou des stars des Mangas (Naruto ou One Piece). Le gagnant est en effet une bande dessinée particulière : le monde sans fin de Jean-Marc Jancovici et Christophe Blain. 540 000 exemplaires vendus en 2022, 21 rééditions, nous allons analyser les raisons de ce triomphe qui est tout sauf une surprise.

 

Premier élément : le contexte, des incertitudes profondes

Les actualités s’autoalimentent d’informations anxiogènes : guerre en Ukraine, possibles coupures d’électricité, explosion des prix des matières premières… Les Français ont ainsi envie de mieux comprendre « leur rapport ambigu à l’énergie et ses conséquences sur le réchauffement climatique » selon Stéphane Aznar, DG de Dargaud. Et les 200 pages de cette BD nous racontent l’histoire de l’énergie, l’omniprésence des énergies fossiles (gaz, charbon, pétrole) dans l’industrie et la nécessité de décarboner le mix énergétique. Les démonstrations y sont nombreuses, complètes et restent abordables. Jean-Marc Jancovici, l’ingénieur est transformé en Iron Man. Les schémas sont clairs et le ton est souvent humoristique.

Deuxième élément : les auteurs, des pointures dans leur catégorie
Le duo fait mouche en se mettant en scène dans le livre mais pas que.
Le dessinateur, Christophe Blain, a créé des sagas  (Isaac le Pirate ou Gus) ou les a poursuivies (Blueberry). Il s’est également illustré dans un style reportage avec la série Quai d’Orsay.  Elle dévoile les coulisses du Ministère des Affaires Étrangères avant le discours de Dominique de Villepin à l’ONU.
Son partenaire Jean-Marc Jocovici est un expert du sujet depuis plus de 30 ans. Ancien de l’Ademe, il milite, enseigne et donne de nombreuses conférences sur l’énergie et le réchauffement climatique. Il est la personnalité française la plus suivie sur Linkedin avec 700 000 suiveurs.
Nous avons ainsi deux personnalités reconnues de deux publics : les lecteurs de bandes dessinées et les réseaux sociaux.

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Crédits: Dargaud / Rita Scaglia

 

Troisième point :  une polémique reprise par les média
Les auteurs parlent du nucléaire comme une solution pour produire de l’électricité décarbonée. Certains élus politiques ont ainsi critiqué cette prise de position. Plus culottés, des activistes se sont fait passer pour Dargaud, l’éditeur. Ils ont contacté les libraires en leur demandant d’ajouter un erratum dans le livre et ainsi contredire  » des arguments  pro nucléaires ». De nombreux media ont rapporté cette affaire et octroyé une exposition très utile au livre.

Quatrième raison du succès : la BD, un marché de masse et porteur
Si le marché des livres classiques s’est effondré après le confinement, celui de la BD s’est maintenu. Les Français ont en effet acheté 85 millions de BD  en 2022. Certains mangas (One Piece, Spy x Family, Naruto) et poids lourds (l’Arabe du futur, Blake & Mortimer) l’ont porté mais pas que. Les BD qui essayent de faire comprendre le plus simplement possible au plus grand nombre un problème infiniment complexe fleurissent.  Le précurseur  a été « Dans la combi de Thomas Pesquet » qui nous racontait il y a 5 ans dans un mode reportage son parcours de spationaute.

Pour 2023, nous sommes prêts à parier que le vainqueur de ce classement sera le prochain Asterix. Sa sortie est prévue pour novembre et il sera probablement plus réussi que le film.

Fast TV, les nouvelles chaines qui montent

Média nouveau venu en France, les Fast Chanels s’implantent en France.  Ce sont des chaines de télévision gratuites, financées par la pub et diffusées en streaming. Fast signifie Free Ad Supported TV. On en dénombre 488 en France. Les diffuseurs ne sont pas des Youtubeurs en manque d’audience mais des fabricants de device et de […]

Média nouveau venu en France, les Fast Chanels s’implantent en France.  Ce sont des chaines de télévision gratuites, financées par la pub et diffusées en streaming. Fast signifie Free Ad Supported TV. On en dénombre 488 en France.

Les diffuseurs ne sont pas des Youtubeurs en manque d’audience mais des fabricants de device et de télévisions connectées (CTV) et des éditeurs de chaine ou plateformes qui veulent toucher une population qui déserte la télévision classique et ne veut pas pas payer pour du contenu. Ce type de chaines propose des contenus peu coûteux et sont disponibles des téléviseurs connectés et les plateformes OTT.

Les pionniers : M6 et Samsung

M6 est un bon exemple d’éditeur qui souhaite renforcer son offre de contenus digitaux et faire des coups. M6 Play propose ainsi des chaines thématiques Tele Novelas, Un jour, une histoire (100% téléfilms) ou éphémères. Pendant le dernier Euro de Foot, une chaine a retransmis les matchs de légende de l’Euro commentés par les joueurs ayant participé à ses rencontres. D’autres projets avec Konbini sont dans les tuyaux. Aux Etats Unis, Paramount amasse des revenus publicitaires supérieurs à 1 milliard de dollars. Il ne faut pas oublier que les abonnements aux grands réseaux se monte à plus de 100 dollars par mois. Logique que Netflix s’y intéresse et que son Co-CEO avoue :  » Nous gardons un œil sur ce segment, c’est certain ».

Côté fabricant de téléviseurs, Samsung est le plus actif avec avec un package de 94 chaines gratuites complet (notamment une chaine de feu de cheminée en hiver). C’est le moyen de prolonger l’expérience client et créer de la préférence pour la marque.

Les chiffres clés

7 personnes sur 10 ont accès à la TV Connectée et commencent à la regarder : ce modèle est apprécié par 71% des Français, en particulier par les 18-34 ans et ce de plus en plus. Le volume d’heures vues augmente de 51% et la cession de visionnage dure plus longtemps (+33%). Le cinéma (15%),  l’information (14%) et les documentaires (13%) sont regardés en priorité.

Les revenus publicitaires en France atteignent 170 millions  d’Euros et les marques y trouvent elles aussi leur compte. Les coupures publicitaires ne sont pas invasives car elles sont plus courtes que la télévision linéaire (8 mn contre 17  par heure). Elles permettent également de toucher une audience très ciblée.

Plus de gros poissons qui créent des offres, un contenu toujours plus premium ou qui intéresse de multiples micro-niches, la Fast TV va continuer de s’installer et devenir une alternative aux modèles plus classiques de télévision et de vidéos.

 

Réseaux sociaux : le terrain de jeu préféré du collège

Officiellement interdits aux moins de 13 ans, les réseaux sociaux occupent intensément nos enfants. Une étude de Born Social est extrêmement révélatrice de ce phénomène. Ils ont interrogé les 11-12 ans et découvert que 87% d’entre eux possède un compte sur un réseau (hors Youtube) et y publie régulièrement des contenus. Ce phénomène s’est fortement […]

Officiellement interdits aux moins de 13 ans, les réseaux sociaux occupent intensément nos enfants. Une étude de Born Social est extrêmement révélatrice de ce phénomène. Ils ont interrogé les 11-12 ans et découvert que 87% d’entre eux possède un compte sur un réseau (hors Youtube) et y publie régulièrement des contenus. Ce phénomène s’est fortement accentué depuis 2 ans : +10%.

Leur réseau préféré est Snapchat pour la majorité (54%)  suivi de Tiktok (44%) puis d’Instagram (23% seulement) qu’ils considèrent comme un copieur peu soucieux de leurs données personnelles.Étonnamment, ils sont déjà matures sur leur surconsommation digitale et 40% d’entre eux considèrent qu’ils passent trop de temps sur leur smart phone (ils sont peut-être aidés par les outils de contrôle parentaux). 1 sur 5 considère d’ailleurs que leurs parents passent trop de temps sur leur téléphone.

Chaque plateforme vise ainsi sa clientèle de demain : les individus sont majoritairement fidèles à un réseau social :en vieillissant, ils changent de comportement et font évoluer le dit réseaux social, c’est une des leçons des 20 ans d’existence de Facebook.

Le SMS a 30 ans et plait à tous les âges

Passez-vous une journée sans écrire ou lire le moindre SMS ? Si la réponse est négative, c’est normal, un Français en écrit en moyenne 6 par jour. Son succès est venu des pages très appréciés des jeunes dans les années 90 (ex Tam-Tam).Il s’est vite imposé et est devenu une source de revenus extrêmement lucrative pour […]

Passez-vous une journée sans écrire ou lire le moindre SMS ?
Si la réponse est négative, c’est normal, un Français en écrit en moyenne 6 par jour.

Son succès est venu des pages très appréciés des jeunes dans les années 90 (ex Tam-Tam).Il s’est vite imposé et est devenu une source de revenus extrêmement lucrative pour les opérateurs de la téléphonie (plus d’1 milliard en 2003).

Et malgré l’émergence de Messenger ou Whats App, il a progressé jusqu’en 2012 pour atteindre 8 000 milliards de messages. Le SMS est en effet la solution la plus simple qui ne nécessite aucun téléchargement. Et cette simplicité séduit toujours les Américains et des pays émergents comme l’Afrique.

Canal marketing pour les marques, il s’est développé avec des SMS publicitaires/promotionnels puis plus transactionnels. Ses statistiques sont impressionnantes : 98% de taux d’ouverture et 45% de réponse. Aujourd’hui, ce sont les SMS liés aux paiements qui ont le vent en poupe via les jeux télévisés, les places de parking ou les appels aux dons.

Simple et universel, il reste un cas à part dans l’univers des solutions numériques qui ont souvent une durée de vie beaucoup trop courte.

Barcelone, plus que la collecte des déchets

La mairie de Barcelone vient de refaire le branding de son service Nettoyage et Collecte de déchets. L’idée est de responsabiliser les habitants pour que la relation ville/citoyen fonctionne dans les deux sens : la ville est au service de ses habitants et ces derniers doivent eux aussi veiller à la propreté de leur quartier. Le […]

La mairie de Barcelone vient de refaire le branding de son service Nettoyage et Collecte de déchets. L’idée est de responsabiliser les habitants pour que la relation ville/citoyen fonctionne dans les deux sens : la ville est au service de ses habitants et ces derniers doivent eux aussi veiller à la propreté de leur quartier.

Le nom Cuidem Barcelona (Prenons soin de Barcelone) ne ressemble pas à un département municipal mais une injonction positive, communautaire et entrainante.

Le logo, empathique, est cohérent avec ce parti-pris. L’ensemble des outils de com est pop, coloré et entrainant.

 

Il n’y a aucune volonté de moraliser le comportement des habitants, juste un état d’esprit positif et communautaire :

 

 

 

 

Be Real, le réseau social qui vous prend sur le vif

Ce réseau d’à peine 18 mois a fait son trou dans les campus puis auprès des jeunes (un peu comme Facebook il y a 20 ans). Il prend le contrepied total des réseaux majeurs et se base sur un concept ultra-simple.   Le credo tient en cinq mots : Tes amis pour de vrai. Et cette […]

Ce réseau d’à peine 18 mois a fait son trou dans les campus puis auprès des jeunes (un peu comme Facebook il y a 20 ans). Il prend le contrepied total des réseaux majeurs et se base sur un concept ultra-simple.

 

Le credo tient en cinq mots : Tes amis pour de vrai. Et cette promesse est tenue avec un fonctionnement aussi spartiate qu’efficace :

  1. Vous recevez une notification par jour qui vous donne 2 minutes pour vous prendre en photo
  2. Sans préparation (l’heure est secrète et change chaque jour), vous faites un selfie de vous et avec la caméra 2 en 1, une photo instantanée de votre décor
  3. Une fois la photo postée, vous gagnez le droit de découvrir les photos de vos amis dans la partie Discover, échangez avec eux (un Real Moji vous permet de réagir à une photo) et découvrez le lieu où leur photo ont été prises.

 

L’usage de Be Real (que vous pouvez prononcer Bi Ril) se situe ainsi à l’antithèse des autres réseaux. Vous y passez peu de temps, il n’y a pas de scroll infini et ne faites pas la chasse aux likes mais êtes impatients que ça commence. Vous limitez votre exposition à vos proches et vous montrez plus plus spontané et sincère (vous n’avez pas eu de préparation, et ne disposez pas de filtre ou de musique.

Ce léger stress aléatoire devient vite amusant et la rareté de ces deux minutes plaisent à un public qui commence à compter. Au 1er trimestre 2022, 3,3 millions internautes rejoignent Be Real et forment une communauté de 7 millions. En 2022, c’est la 4ème application de réseaux sociaux la plus téléchargée.

 

Pour l’instant, les deux fondateurs, Alexis Barregat et Kevin Perreau ont fait un sans-faute :  communauté engagée et enthousiaste, lancement réussi au Royaume Uni et aux Etats-Unis, levée de fonds réussi. Sa singularité, sa frugalité et l’interaction communautaire qu’il crée nous plaisent sont arguments pour faire de ce réseau un réel challenger et pas seulement un effet de mode.

Puissante, un sextoy plus chill que hot

Puissante est une nouvelle marque française de sextoy. Elle fonde son succès sur un ton singulier et son ambition qui va bien au-delà du « simple » plaisir féminin.   Tout commence par le drôle de ressenti de Marie Comacle, ingénieure de 28 ans, lorsqu’elle parle ouvertement de sex toy à ses amis. Elle se […]

Puissante est une nouvelle marque française de sextoy. Elle fonde son succès sur un ton singulier et son ambition qui va bien au-delà du « simple » plaisir féminin.

 

Tout commence par le drôle de ressenti de Marie Comacle, ingénieure de 28 ans, lorsqu’elle parle ouvertement de sex toy à ses amis. Elle se rend compte que ce sujet, tabou est systématiquement associé à deux extrêmes : sexualité délurée ou désespérément solitaire. Or elle a envie que cela devienne une pratique ou un plaisir comme une autre : se faire un soin du visage ou un massage. Elle se met au travail pour concevoir avec sa communauté un produit qui satisfasse tous leurs besoins.

Le vibromasseur Coco a ainsi voit le jour en janvier 2020 et en plus de ses couleurs sympas, il est très complet : il se plie, vibre, aspire avec 7 intensités différentes et 3 modes aléatoires. Lorsque vous l’achetez, il arrive dans un boitier bien léché et est accompagné d’un guide.

 

Et c’est là que la marque devient intéressante : elle part du principe que la santé sexuelle fait partie de la santé globale et que se faire du bien est naturel. Puissante se positionne comme une marque de bien-être : quand on prend du temps pour soi et qu’on se fait bien, on est bien dans sa tête et son corps et quelque chose change dans la vie des femmes.

Puissante brise ainsi le tabou autour de la jouissance et parle aux femmes sans cliché mais de manière sincère : pour la fête des mères, elle interview sa propre mère. Elle ne s’interdit aucun sujet et ouvre des discussions sur le sextoy et le couple/l’endométriose/la médiation ou l’estime de soi.

/https://www.instagram.com/p/Cs33RUyryQJ/

 

La première opération sur Ulule début 2020 a été couronnée de succès : plus de 2 500 Cocos ont vendu la plateforme ce qui classe Puissante parmi les 35 plus belles réussites Ulule. La marque a réussi un mix de com économique entre RP, influenceurs et Social Ads (avant d’être bloquée par la police de Facebook) pour créer du trafic et a su convertir malgré le prix relativement élevé: 89 €  en prévente.Puissante a su convaincre une nouvelle clientèle : près d’un acheteur sur deux (45% n’avait jamais acheté de sextoy) et un sur trois est un homme.

 

Pour partager ses valeurs, Puissante a choisi une ambassadrice, à l’image de la marque, atypique, naturelle et engagée : Elsa Wolinski. Elle raconte sans filtre sa découverte du produit et les changements profonds qu’il a opéré sur elle. Elle affirme « il y a une forme de puissance à contrôler son propre plaisir».

L’avenir s’annonce prometteur avec un élargissement de la gamme : un nettoyant vibro et une trousse et des projets de conquête de nouveaux pays : États Unis, Italie et Espagne.

On croit en son succès : la promesse de Puissante est limpide, sa communauté engagée et comme on dit dans l’univers start up, le produit est sensationnellement  « time to market ».

RTFK une collection Nike dont le succès n’est pas virtuel

Ou comment Nike transpose sa stratégie de ventes de sneakers auprès d’une nouvelle cible dans le Web 3.0.   Si certaines marques de luxe comme Gucci, Guerlain ou Givenchy ont été les premières associées aux NFT, Nike les rattrape à grands pas en 5 étapes : 1. On prend position et on prépare le terrain en […]

Ou comment Nike transpose sa stratégie de ventes de sneakers auprès d’une nouvelle cible dans le Web 3.0.

 

Si certaines marques de luxe comme Gucci, Guerlain ou Givenchy ont été les premières associées aux NFT, Nike les rattrape à grands pas en 5 étapes :
1. On prend position et on prépare le terrain en novembre 2021 avec la création d’un espace virtuel                   Nikeland sur Roblox (en à peine 6 mois, il y a déjà eu 7 millions de visteurs)

  1. On s’associe à un cador de l’univers en décembre : Nike rachète le studio de création de mode digitale RTFKT
  2. On crée le mystère ou la rumeur : Nike offre en février aux fans du studio RTFK des mystérieux cubes NFT MNLTH (prononcez Monolith) qui contient un modèle inspiré d’un classique de la marque : la Nike Dunk.
  3. On crée la rareté et on engage un public de early adopters  crée la rareté: Nike lance le 24 avril sa collection en édition limitée ; les modèles ont un design cyber. Seuls les fans du studio peuvent se les procurer.
  4. On admire le résultat : 4 000 paires ont été vendes en 5 jours et leur revente sur OpenSea atteint 8 500 € en quelques heures.

 

Ce projet est probablement le début d’une longue série dans ce nouvel univers, Nike considère les NFT comme un «nouveau moyen enthousiasmant pour les marques d’interagir avec les clients dans le monde réel et dans le métavers».