28 avril 2011, nous étions présents à l’assemblée de Danone Communities pour la seconde fois et avons été frappé comme l’année précédente par l’innovation, l’impact et l’adhésion que ces projets déclenchent.
Ces projets (santé, nutrition, nouvelles alliances) révèlent des business models originaux.
Par exemple, dans le désert mexicain, leur mari étant partis aux Etats Unis, les femmes vivent seules et sans revenu. Maintenant, le projet leur apporte un bénéfice double : des revenus pour elles avec des emplois et de l’eau potable pour l’ensemble de leur communauté.
Au Bengladesh, l’originalité réside dans le produit lui-même : les frigidères étant rares, la R&D de Danone a mis au point un yaourt enrichi en stick pour permettre sa conservation.
Chacun des projets touche aujourd’hui entre 1 et 10 millions et créent un enthousiasme contagieux vers tous les acteurs de la chaine : écoles, ONG, pouvoirs publics locaux et Danoners ; contagieux car de nouvelles entreprises veulent les rejoindre.
L’adhésion reste clé pour trouver des financeurs et convaincre les populations locales des bénéfices des produits. Manoj Kumar a été passionnant en racontant lui aussi son projet d’eau potable et sa principale difficulté : convaincre ces cibles de la nécessité de boire de l’eau saine et en plus de payer pour cette eau.
Le professeur Yunus a lui parlé du social business comme d’un rêve qui devient tangible et un outil concret pour faire reculer la pauvreté tandis que Franck Riboud nous dévoilait sa vision de Danone Communities ouverture vers d’autres grands industriels et nouveau nom sans Danone.
Nous aimons l’action que nous avons vue et l’imagination que le Professeur Yunus fait naitre mais n’oublions pas deux éléments :
- le développement durable est s’applique aussi au groupe Danone dans des négociations avec des producteurs de lait français souvent tendues,
- Franck Riboud a proposé de changer de nom, nous le prenons au mot et proposerons à ses équipes un nouveau nom de marque.
Crédit photo : © Danone Communities