Be Real, le réseau social qui vous prend sur le vif

Ce réseau d’à peine 18 mois a fait son trou dans les campus puis auprès des jeunes (un peu comme Facebook il y a 20 ans). Il prend le contrepied total des réseaux majeurs et se base sur un concept ultra-simple.   Le credo tient en cinq mots : Tes amis pour de vrai. Et cette […]

Ce réseau d’à peine 18 mois a fait son trou dans les campus puis auprès des jeunes (un peu comme Facebook il y a 20 ans). Il prend le contrepied total des réseaux majeurs et se base sur un concept ultra-simple.

 

Le credo tient en cinq mots : Tes amis pour de vrai. Et cette promesse est tenue avec un fonctionnement aussi spartiate qu’efficace :

  1. Vous recevez une notification par jour qui vous donne 2 minutes pour vous prendre en photo
  2. Sans préparation (l’heure est secrète et change chaque jour), vous faites un selfie de vous et avec la caméra 2 en 1, une photo instantanée de votre décor
  3. Une fois la photo postée, vous gagnez le droit de découvrir les photos de vos amis dans la partie Discover, échangez avec eux (un Real Moji vous permet de réagir à une photo) et découvrez le lieu où leur photo ont été prises.

 

L’usage de Be Real (que vous pouvez prononcer Bi Ril) se situe ainsi à l’antithèse des autres réseaux. Vous y passez peu de temps, il n’y a pas de scroll infini et ne faites pas la chasse aux likes mais êtes impatients que ça commence. Vous limitez votre exposition à vos proches et vous montrez plus plus spontané et sincère (vous n’avez pas eu de préparation, et ne disposez pas de filtre ou de musique.

Ce léger stress aléatoire devient vite amusant et la rareté de ces deux minutes plaisent à un public qui commence à compter. Au 1er trimestre 2022, 3,3 millions internautes rejoignent Be Real et forment une communauté de 7 millions. En 2022, c’est la 4ème application de réseaux sociaux la plus téléchargée.

 

Pour l’instant, les deux fondateurs, Alexis Barregat et Kevin Perreau ont fait un sans-faute :  communauté engagée et enthousiaste, lancement réussi au Royaume Uni et aux Etats-Unis, levée de fonds réussi. Sa singularité, sa frugalité et l’interaction communautaire qu’il crée nous plaisent sont arguments pour faire de ce réseau un réel challenger et pas seulement un effet de mode.

Puissante, un sextoy plus chill que hot

Puissante est une nouvelle marque française de sextoy. Elle fonde son succès sur un ton singulier et son ambition qui va bien au-delà du « simple » plaisir féminin.   Tout commence par le drôle de ressenti de Marie Comacle, ingénieure de 28 ans, lorsqu’elle parle ouvertement de sex toy à ses amis. Elle se […]

Puissante est une nouvelle marque française de sextoy. Elle fonde son succès sur un ton singulier et son ambition qui va bien au-delà du « simple » plaisir féminin.

 

Tout commence par le drôle de ressenti de Marie Comacle, ingénieure de 28 ans, lorsqu’elle parle ouvertement de sex toy à ses amis. Elle se rend compte que ce sujet, tabou est systématiquement associé à deux extrêmes : sexualité délurée ou désespérément solitaire. Or elle a envie que cela devienne une pratique ou un plaisir comme une autre : se faire un soin du visage ou un massage. Elle se met au travail pour concevoir avec sa communauté un produit qui satisfasse tous leurs besoins.

Le vibromasseur Coco a ainsi voit le jour en janvier 2020 et en plus de ses couleurs sympas, il est très complet : il se plie, vibre, aspire avec 7 intensités différentes et 3 modes aléatoires. Lorsque vous l’achetez, il arrive dans un boitier bien léché et est accompagné d’un guide.

 

Et c’est là que la marque devient intéressante : elle part du principe que la santé sexuelle fait partie de la santé globale et que se faire du bien est naturel. Puissante se positionne comme une marque de bien-être : quand on prend du temps pour soi et qu’on se fait bien, on est bien dans sa tête et son corps et quelque chose change dans la vie des femmes.

Puissante brise ainsi le tabou autour de la jouissance et parle aux femmes sans cliché mais de manière sincère : pour la fête des mères, elle interview sa propre mère. Elle ne s’interdit aucun sujet et ouvre des discussions sur le sextoy et le couple/l’endométriose/la médiation ou l’estime de soi.

/https://www.instagram.com/p/Cs33RUyryQJ/

 

La première opération sur Ulule début 2020 a été couronnée de succès : plus de 2 500 Cocos ont vendu la plateforme ce qui classe Puissante parmi les 35 plus belles réussites Ulule. La marque a réussi un mix de com économique entre RP, influenceurs et Social Ads (avant d’être bloquée par la police de Facebook) pour créer du trafic et a su convertir malgré le prix relativement élevé: 89 €  en prévente.Puissante a su convaincre une nouvelle clientèle : près d’un acheteur sur deux (45% n’avait jamais acheté de sextoy) et un sur trois est un homme.

 

Pour partager ses valeurs, Puissante a choisi une ambassadrice, à l’image de la marque, atypique, naturelle et engagée : Elsa Wolinski. Elle raconte sans filtre sa découverte du produit et les changements profonds qu’il a opéré sur elle. Elle affirme « il y a une forme de puissance à contrôler son propre plaisir».

L’avenir s’annonce prometteur avec un élargissement de la gamme : un nettoyant vibro et une trousse et des projets de conquête de nouveaux pays : États Unis, Italie et Espagne.

On croit en son succès : la promesse de Puissante est limpide, sa communauté engagée et comme on dit dans l’univers start up, le produit est sensationnellement  « time to market ».

RTFK une collection Nike dont le succès n’est pas virtuel

Ou comment Nike transpose sa stratégie de ventes de sneakers auprès d’une nouvelle cible dans le Web 3.0.   Si certaines marques de luxe comme Gucci, Guerlain ou Givenchy ont été les premières associées aux NFT, Nike les rattrape à grands pas en 5 étapes : 1. On prend position et on prépare le terrain en […]

Ou comment Nike transpose sa stratégie de ventes de sneakers auprès d’une nouvelle cible dans le Web 3.0.

 

Si certaines marques de luxe comme Gucci, Guerlain ou Givenchy ont été les premières associées aux NFT, Nike les rattrape à grands pas en 5 étapes :
1. On prend position et on prépare le terrain en novembre 2021 avec la création d’un espace virtuel                   Nikeland sur Roblox (en à peine 6 mois, il y a déjà eu 7 millions de visteurs)

  1. On s’associe à un cador de l’univers en décembre : Nike rachète le studio de création de mode digitale RTFKT
  2. On crée le mystère ou la rumeur : Nike offre en février aux fans du studio RTFK des mystérieux cubes NFT MNLTH (prononcez Monolith) qui contient un modèle inspiré d’un classique de la marque : la Nike Dunk.
  3. On crée la rareté et on engage un public de early adopters  crée la rareté: Nike lance le 24 avril sa collection en édition limitée ; les modèles ont un design cyber. Seuls les fans du studio peuvent se les procurer.
  4. On admire le résultat : 4 000 paires ont été vendes en 5 jours et leur revente sur OpenSea atteint 8 500 € en quelques heures.

 

Ce projet est probablement le début d’une longue série dans ce nouvel univers, Nike considère les NFT comme un «nouveau moyen enthousiasmant pour les marques d’interagir avec les clients dans le monde réel et dans le métavers».

Marque employeur : les réponses contre la grande démission

Dans le monde du travail post-covid, la grande démission est devenue une notion à la mode et se retrouve confirmée par les derniers chiffres du Dares (service statistique du ministère du travail : à la fin du confinement, le nombre de démissions de salariés en CDI a augmenté de 19% et les ruptures anticipées de CDD […]

Dans le monde du travail post-covid, la grande démission est devenue une notion à la mode et se retrouve confirmée par les derniers chiffres du Dares (service statistique du ministère du travail : à la fin du confinement, le nombre de démissions de salariés en CDI a augmenté de 19% et les ruptures anticipées de CDD de 20%.

 

Microsoft a lancé une étude mondiale qui confirme de phénomène : 43% des salariés souhaiteraient changer de job et si on se concentre sur la génération Z, ils sont 42%.

Pour faire face à cette fuite de talents, les entreprises s’organisent et innovent dans les avantages qu’elles proposent à leurs salariés.

Nous en avons sélectionné quelques uns et les avons structuré dans une logique plus marketing que RH

 

  1. Des avantages avec un lien direct de l’activité

Air B’nB propose à ses salariés un package de 2 000 € pour être hébergé au sein des hôtes du réseau. Dans la même logique, Burton propose des forfaits ski et Deezer organise des concerts privés pour ses équipes. L’idée est de favoriser des moments/vacances agréables et dans l’univers de l’entreprise.

  1. Des avantages adaptés à la structure de l’entreprise

Publicis, présent dans plus de 100 pays, propose à ses salariés, une expérience professionnelle enrichissante en leur proposant de travailler 6 semaines par an dans la filiale de leur choix. Ce projet, nommé Work Your World a été révélé dans une video d’Arthur Sadoun.

  1. Des avantages lorsque la famille s’agrandit

Ÿnsect, la start up qui transforme les insectes en ingrédients pour animaux propose à ses salariés masculins 10 semaines de congés parentaux : leurs collaborateurs sont aux 2/3 masculins et ont une moyenne d’âge de 32 ans. Spotify s’implique sur ce sujet en prenant en charge les frais d’aide à la fertilité ainsi que la congélation d’ovules.

      4 .   Des avantages liés à un moment particulier ou personnel

Goldman Sachs prend en charge à Londres les frais d’opération d’un changement  de sexe. Moins exceptionnel, certaines entreprises comme Louis Design, un fabricant de meuble toulousain, instaure un congé menstruel pour ses salariées.

Coup médiatique ou engagements sincères, ces actions, comme les opérations de recrutement vont à l’avenir gagner en originalité et toucher de plus en plus un terrain personnel.

 

Les mêmes, un format de com unique

Si vous passez plus de 2mn sur Internet par jour, vous avez certainement souri, partagé ou surenchéri sur un même. Passons en revue les mêmes qui rapportent le plus aux artistes et aux marques.   Essayons d’abord de définir un même : c’est une image ou un gif que l’on détourne en lui ajoutant un texte […]

Si vous passez plus de 2mn sur Internet par jour, vous avez certainement souri, partagé ou surenchéri sur un même. Passons en revue les mêmes qui rapportent le plus aux artistes et aux marques.

 

Essayons d’abord de définir un même : c’est une image ou un gif que l’on détourne en lui ajoutant un texte décalé ou en changeant le fond du décor. Cette parodie ou moquerie gagne une dimension collaborative car chacun peut ajouter son commentaire sur un plongeon de Neymar ou la moue de Grumpy Cat.

Les mêmes sont tellement puissants qu’ils ont dépassé le cadre digital. Dans les rayons des jeux de société, vous trouvez des jeux qui vous challengent à trouver la légende la plus drôle à une image virale du Web. Dans l’art, ils ont fait une entrée intéressante : Paper Paul les reproduit en version papier sur des cartes pop-up 3D. Ses prix augmentent mais n’atteignent pas encore celui du même « Disaster girl » : 495 000 $ en NFT ; rappelez-vous, c’est la jeune fille qui sourit de manière incongrue devant une maison en flamme.

Vu la puissance de propagation des mêmes, son coût de production quasi nul, certaines marques ont exploité ce format pour divertir les internautes, créer des émotions et de la complicité.

Maje a ainsi collaboré avec le compte Instagram Vogue Turfu. La campagne, #MajedoeseMemes, est culotée, fait preuve d’autodérision en parodiant ses propres visuels de campagnes.

 

Oasis, une marque qui a de l’humour et adepte des jeux de mots utilise des phrases percutantes/clichées en mettant en scène ses fruits dans des situations très humaines.

Ces campagnes sont réussies car ces deux  marques arrivent à gommer leur dimension commerciale et peuvent se révéler à double tranchant si l’exécution est maladroites ou jugée trop opportuniste.